Dans nos collectivités, on ne manque ni d'engagement ni de savoir-faire. Ce qui manque, trop souvent, c'est la clarté. Trop d'e-mails, trop de textes, trop d'outils… et pas assez d'air. Résultat : une fatigue diffuse, une impression de "ne jamais en faire assez" alors qu'on travaille sans relâche. La clarté n'est pas un luxe : c'est une compétence publique à part entière — celle qui remet de l'ordre dans l'information, apaise les équipes et rend la décision plus sûre.

Quand la surcharge d'information devient une charge mentale

Au quotidien, l'infobésité fragmente l'attention : un tableur, un portail, un courriel, un rapport de 200 pages… et l'on se surprend à jongler plus qu'à agir. La surcharge d'information finit par devenir charge mentale : difficultés à prioriser, mémoire de travail saturée, sentiments d'urgence permanente.

Les repères existent : l'INRS rappelle que les risques psychosociaux (RPS) se nourrissent de la complexité grandissante des tâches et des exigences accrues. Côté terrain, le baromètre 2025 de la MNT montre des agents territoriaux très touchés.

Le paradoxe du cadre public : compétent mais débordé

Plus on est compétent, plus on attire les sujets… jusqu'à l'étouffement. Le paradoxe du cadre public, c'est d'être formé pour décider mais ralenti par l'amas de procédures, versions et validations. La pression ne vient pas que de la charge : elle vient de l'impossibilité de "bien faire son travail" faute de temps de clarté.

Concevoir des outils qui respirent

Le numérique devait simplifier. Il a parfois empilé. Concevoir des outils qui "respirent", c'est revenir aux fondamentaux :

  • Lisibilité d'abord : intitulés clairs, phrases courtes, suppression du jargon inutile.
  • Parcours sobres : moins de clics, moins de ressaisies, moins de détours.
  • Métadonnées utiles : auteur, date, version, périmètre — pour retrouver sans errer.
  • Signal faible privilégié : notifications réglées "juste ce qu'il faut", pour protéger l'attention.

L'ergonomie comme levier d'apaisement et de qualité

Un outil bien conçu apaise. Ce n'est pas une coquetterie graphique, c'est une politique de santé au travail. Quand l'interface clarifie le geste, l'agent respire — et la qualité suit.

Redonner de la fluidité au quotidien des agents

Fluidifier, ce n'est pas "faire plus vite", c'est enlever les cailloux :

  • Élaguer les étapes sans valeur (doubles validations, reformatages inutiles).
  • Unifier les référentiels (un document, une vérité, une version).
  • Automatiser les tâches répétitives (classement, recherche, extraction) pour rendre du temps utile.
  • Protéger des temps de concentration (réglage des notifications, plages sans réunions).

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